La Confédération a prévu un excédent budgétaire de plus de 1,3 milliard de francs pour 2019. Cela n’empêche pas la majorité de droite de vouloir économiser lorsque la politique ne lui convient pas et qu’elle n’est pas avantageuse pour sa clientèle : dans le domaine de l’asile, de santé, du personnel, du service civil ou de la biodiversité. La solidarité de la droite n’est nulle part aussi évidente que dans la politique fiscale.
« Qu’il s’agisse de réduire la pauvreté en Suisse ou à l’étranger, de la lutte contre la fraude fiscale, de l’égalité salariale, de la protection contre les violences domestiques ou de l’éducation, la majorité de droite ne s’y intéresse pas et refuse tout financement supplémentaire, y compris dans le débat budgétaire en cours à la Commission des finances du Conseil national», critique Samuel Bendahan, conseiller national (VD).
Il appel à un changement de cap en matière de politique budgétaire. « Nous devons utiliser les fonds publics de manière à ce que la population en profite le plus possible. Réduction des primes, conversion écologique, égalité – les projets ne manquent pas. Mais la majorité de droite poursuit sa politique fiscale comme une pure politique de clientèle, ils ne sont pas intéressés par le bien commun ».