Le 14 juin 2020 : on se mobilise et on s’organise malgré la crise !

Nous avons le plaisir de publier ici l’appel de la coordination nationale de la grève des femmes.

La pandémie de Covid-19 le montre avec force: le travail des femmes* est vital. Les tâches reproductives, essentiellement réalisées par les femmes* sont primordiales pour la société. Mais le coronavirus montre comment le système capitaliste, sexiste et raciste exacerbe l’exploitation de celles dont le travail est essentiel pour nos vies et le fonctionnement de la société.

Pas de retour à la norme mâle

La pandémie de Covid-19 a renforcé les raisons qui nous ont menées à faire grève il y a un an. Sexisme, racisme, homo- et transphobie, violences sexuelles, discriminations et exploitation se sont renforcées avec la crise sanitaire et avec la crise économique qui lui emboîte le pas. Conséquences : Le Covid-19 a augmenté les violences domestiques, cachées derrière les rideaux du confinement. La Loi sur le travail a été suspendue dans le secteur hospitalier jusqu’au 1er juin, autorisant une exploitation inacceptable du personnel soignant, largement féminisé, travaillant jusqu’à 60 heures par semaine. La crise sanitaire a mis au jour et aggravé la précarité extrême : les personnes sans-papiers sont sans ressources, les réfugié-e-s vivent dans des conditions plus dures que jamais, les procédures d’asile n’ont pas été suspendues. Le chômage et l’exclusion sociale sont en hausse. Avec le confinement, le travail domestique gratuit a augmenté. Les femmes* ont cumulé le télétravail, la télé-école, la garde d’enfant en bas âge, 24h sur 24. Des milliers d’employées de maison ont perdu leur emploi et vont chaque semaine grossir la file de celles et ceux qui cherchent un colis de nourriture pour survivre. Cela se passe ici, chez nous, dans un des pays les plus riche du monde !

Coronavirus ou pas, on sera là Les inégalités, les discriminations et violences sexistes, doivent cesser. C’est pourquoi, bien que le virus nous freine aujourd’hui pour appeler à une grève féministe aussi massive qu’en 2019, nous serons présentes le 14 juin pour revendiquer un changement urgent ! Nous le ferons dans le respect des gestes barrières et de la distanciation physique avec détermination et responsabilité.

Le 14 juin, occupons l’espace public Faisons la grève du travail domestique : ensemble, prenons ce dimanche pour nous reposer et nous mobiliser et laissons à d’autres les tâches ménagères et de soin. Fabriquons une pancarte avec un slogan, une revendication, une proposition et allons toutes* la déposer sur une des places occupées par les collectifs dans les villes romandes. Si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas sortir, affichez votre pancarte à la fenêtre ou balcon et partagez la photo sur les réseaux sociaux. Soyons ensemble virtuellement, sur les webradio et sur les réseaux sociaux.

A 15.24 : alerte féministe en musique Cette heure illustre l’inégalité salariale qui persiste dans le monde du travail salarié. Pendant la pandémie, la population a applaudi aux fenêtres parce qu’elle s’est rendue compte de l’immense travail effectué en majorité par des femmes* dans les services indispensables, comme les soins, l’alimentation, nettoyage, l’intendance. Maintenant, les employeurs et les pouvoirs publics doivent valoriser ce travail, appliquer l’égalité et augmenter les salaires. A 15h24, partout où nous sommes nous occuperons l’espace sonore en musique et en slogans : sur les places où seront nos pancartes, dans la rue, à la maison, sur nos lieux de travail salarié. Faisons du bruit pour être entendues. Occupons l’espace public. Nous voulons que toutes nos revendications soient enfin prises en compte.

Nous ne lâchons rien Le 14 juin 2019, nous étions plus de 500’000 pour dénoncer les inégalités, les discriminations, les violences à l’encontre des femmes* Depuis, notre mobilisation se poursuit. La Coordination romande des Collectifs pour la grève féministe et des femmes a élaboré une prise de position et des revendications pour une sortie féministe et écologique du Covid-19. Nous nous engageons pour le changement parce que nous voulons une société qui assure le bien-être des 99% de la population et non pas les profits des 1% ! Le changement c’est maintenant !

As-tu besoin des pancartes à emporter pour ton action ? Veux-tu accrocher des affiches dans ton entourage ? Ici, tu trouveras une large sélection de modèles d’affiches, avec les revendications de l’appel au Conseil fédéral et au Parlement, soutenu d’une large coalition d’organisations femministes : Si ce n’est pas maintenant, alors quand ? Les femmes* comptent !

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  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

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