Tous les habitant-e-s du pays, qui paient des primes d’assurance-maladie ou qui investissent dans la prévoyance professionnelle sont en droit de connaître les répercussions réelles des intérêts négatifs sur leur droit à l’assurance-maladie ou accident, ou sur leur second pilier. Malheureusement, une majorité du Conseil des Etats ne voit pas les choses sous cet angle et a préféré, à la dernière minute, reporter ce débat lors de la prochaine session.
Le chef du Groupe libéral-radical a expliqué son volte-face par le fait qu’il serait soudainement, au cours de deux dernières semaines, devenu raisonnable. Dans les faits, il a tout simplement cédé, tout comme son groupe, à la pression de la BNS qui ne souhaitait pas que ce débat ait lieu.