Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui six mesures visant à réduire les admissions au service civil. Pour le PS Suisse, non seulement les arguments avancés quant aux effectifs de l’armée sont fallacieux, mais cette réduction des admissions mettrait à mal la Suisse solidaire. Les civilistes accomplissent de nombreuses tâches importantes pour la cohésion sociale dans notre pays. Le PS Suisse combattra ce projet de démantèlement du service civil.
Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui son message concernant la révision de la loi fédérale sur le service civil. Avec 6 mesures, dont notamment un minimum de 150 jours de service, l’interdiction des affectations nécessitant des études de médecine humaine, dentaire ou vétérinaire, ou encore l’obligation d’accomplir une période d’affectation par année dès l’admission, il souhaite réduire drastiquement les admissions au service civil, alors que l’armée n’a pas de problèmes d’effectifs. « Les arguments avancés sur les effectifs de l’armée sont fallacieux. Le nombre d’admissions au service civil est stable depuis 2016. En outre, l’armée est actuellement plus grande qu’autorisé, et grandit chaque année », déclare le conseiller national socialiste Pierre-Alain Fridez (JU).
En visant 4000 admissions par année maximum dès 2026, le Conseil fédéral met également en danger la cohésion sociale. « Chaque année, les civilistes accomplissent des tâches capitales pour la population de notre pays. Dans les maisons de retraite, les hôpitaux, les crèches ou encore les réserves naturelles, leur contribution à la société est centrale, et il n’est pas acceptable de vouloir attaquer ainsi frontalement ces prestations », poursuit Pierre-Alain Fridez. Le PS s’engagera avec force pour que cette attaque frontale contre le service civil soit rejetée.