« Il existe déjà d’importants écarts entre les cantons. Trop de cantons dominés par une majorité bourgeoise réduisent les subventions aux primes d’assurance-maladie, par un cruel manque de vision dans leur gestion des finances publiques », déclare Valérie Piller Carrard, conseillère nationale (FR). « La Confédération ne doit pas se retirer du financement des RIP. Des directives fédérales claires sont nécessaires pour soutenir les assuré-e-s et agir efficacement sur les coûts de la santé. » Il existe aujourd’hui un intérêt certain pour l’État que les coûts soient maîtrisés, s’il ne souhaite pas dépenser davantage pour les RIP.
Le poids des primes continue d’augmenter, tandis que les réductions de primes sont, chaque année, menacées ; et cette tendance ne fait que s’accélérer. C’est pour cette raison que l’initiative d’allègement des primes du PS Suisse est d’autant plus nécessaire. En Suisse, personne ne devrait avoir à payer plus de 10 % de son revenu disponible pour les primes d’assurance-maladie. « L’initiative d’allègement des primes est l’instrument le plus adapté contre la politique de démantèlement de la droite : elle soulage les assuré-e-s et oblige la Confédération et les cantons à fixer une clé de répartition fixe en matière de réduction des primes », ajoute encore l’élue fribourgeoise.