Le Groupe socialiste est d’avis qu’une longue phase d’insécurité doit impérativement être évitée. Il attend du Conseil fédéral qu’il clarifie, d’ici au 30 juin, sous quelles conditions l’UE sera prête à négocier. En parallèle, le Groupe va travailler à l’élaboration de différentes interventions parlementaires ayant pour objectif, dans le cas d’un échec des discussions, de garantir l’état actuel des relations avec l’UE.
Au vu des actuelles discussions en matière de politique intérieure, la position du Groupe socialiste est ainsi renforcée et certaines lignes rouges ne doivent en aucun cas être franchies. D’une part, une réintroduction du statut de saisonnier et une classification en travailleur-euse-s de 1ère ou 2e classe sont proprement inacceptables. Au même titre, le PS combattra toute attaque contre les mesures d’accompagnement.
De plus, le Groupe socialiste est convaincu que la majorité des votant-e-s du 9 février dernier n’a pas voté pour la fin de la voie bilatérale. Certains sondages postérieurs à la votation confirment par ailleurs cette conviction. Dans le cadre des négociations à venir, si la Suisse se trouvait contrainte de dénoncer les accords bilatéraux afin d’appliquer l’initiative à la lettre, il est essentiel que la population puisse voter clairement sur la voie qui devra être choisie, question centrale pour le futur du pays.