Il y a dix jours, la PS parlait de la Commission de l’économie « la plus chère de l’histoire ». Que s’y est-il passé ? Avec une arrogance sans pareil et une mentalité de libre-service, la majorité de droite de cette Commission a choisi la voie des privilèges fiscaux pour grosses sociétés, assurances et banques et celle des traitements fiscaux spéciaux pour les grands propriétaires de terres agricoles. Les coûts globaux de cette séance s’élèvent à 4 milliards de francs ! Au lieu de se concentrer sur la nécessité de soutenir l’économie, afin de sauvegarder des places de travail, la Commission a choisi de passer à la loupe, en toute décontraction et de manière très décomplexée, quelques intérêts totalement privés.
Mais qui paie au final ? La réponse est malheureusement trop simple : nous toutes et tous. Nous tous, alors même que nous payons, année après année, correctement nos impôts. Nous tous, au travers des baisses dans les prestations des assurances sociales. Nous tous, par le démantèlement des services publics : formation, transports, innovation, emploi.
Si nous nous serrons les coudes, nous pouvons résister contre ce vent glacial. Nous ne sommes pas livrés pieds et poings liés à ce cartel de droite car, dans les urnes, nous sommes, nous citoyennes et citoyens, majoritaires. Nous pourrons ainsi, grâce au référendum contre la réforme de l’imposition des entreprises III, bloquer ces cadeaux fiscaux massifs aux grosses entreprises. Nous poursuivrons notre engagement pour de meilleures rentes AVS et contre l’augmentation de l’âge de la retraite à 67 ans, si nécessaire également au travers des urnes.
Je suis convaincu que notre engagement en faveur des travailleuses et travailleurs, des retraité-e-s, des familles, des enfants au travers des écoles, des jeunes par leur apprentissage ou leurs études, pourra trouver une majorité claire au sein de la population. Ce jour de 1er mai, doit correspondre au printemps politique, en laissant aux bons souvenirs de l’hiver ce vent froid qui paralyse le pays. Ce 1er mai doit être un appel au réveil, le début d’un bras de fer qui durera 4 ans. Organisons la résistance, tous ensemble !