« Ce sont surtout les assuré-e-s à faibles revenus, les personnes âgées et les malades chroniques qui paieraient au prix fort ces futurs ajustements de franchises. D’abord 50 francs, bientôt 500 francs et un jour 5000 francs ? », déclare Ada Marra, vice-présidente du PS Suisse et conseillère nationale (VD). « Le problème du renoncement aux soins risque également de s’aggraver : pour des raisons financières, les gens ne peuvent plus être traités à temps et reportent des traitements pourtant nécessaires. Cela pourrait entraîner de graves complications et amener, en fin de compte, à des coûts plus élevés. »
Le PS se bat pour s’assurer que les coûts de la santé soient financés équitablement et que l’accès aux soins reste garanti pour toutes et tous. C’est pourquoi, la semaine dernière, nous avons lancé l’initiative d’allègement des primes visant à limiter les primes d’assurance-maladie à 10 pourcent du revenu disponible. C’est aussi la raison pour laquelle le PS organisera un référendum contre l’augmentation des franchises si la majorité bourgeoise persiste dans ce sens lors de la session de printemps qui commence aujourd’hui.