Le PS et les femmes… petit rappel des faits

Vous trouverez ici la réponse de Laurence Fehlmann Rielle au courrier de Manuela Honegger paru le 7 septembre 2018 dans Le Temps.
Le courrier d’opinion, paru semaine passée sous la plume de Manuela Honegger, appelle quelques rectifications et commentaires. Tout d’abord, rappelons que, s’il y a bien un parti qui se bat depuis des décennies pour les droits des femmes, c’est bien le PS, et cela, à tous les échelons.

Pour en venir au PF 17, la recherche d’un compromis, alliant réforme de la fiscalité des entreprises et renforcement du financement de l’AVS, a justement pour objectif d’éviter une augmentation de l’âge de la retraite des femmes. Et c’est ce que défend Christian Levrat, président du PS Suisse. Le Groupe socialiste aux Chambres fédérales continuera à se battre pour ne pas pénaliser les femmes et refusera toute réforme qui n’apportera pas de compensations conséquentes pour la population. Il est facile de dénoncer la « Realpolitik » menée sur le plan fédéral, mais nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours et il faut prendre en compte la majorité de droite et d’extrême droite au Conseil national qui a diminué les prestations complémentaires, refuse un congé de paternité minimum, obéit aux lobbies des caisses maladie et rêve d’augmenter l’âge de la retraite pour tout le monde à 67 ans !

Je rejoins l’avis de Madame Honegger lorsqu’elle revendique le droit des femmes à occuper l’espace public sans être importunées et agressées. Des propositions très concrètes ont été faites par les Femmes* socialistes au travers de cinq exigences récemment présentées, à savoir : des campagnes de prévention contre les violences, le renforcement des offres de conseils, l’augmentation des foyers d’hébergement pour femmes, la mise en œuvre des mesures d’égalité et un observatoire national des violences faites aux femmes.

Il y a encore du chemin à parcourir pour que les partis bourgeois reconnaissent enfin la nécessité d’agir pour l’égalité. Il convient d’unir les forces de gauche plutôt que de tirer à boulets rouges sur les quelques avancées obtenues !

Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale (PS / GE)

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Laurence Fehlmann Rielle

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Clément Borgeaud

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En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

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Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

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