« La question est de savoir avec quels moyens matériels et financiers nous voulons protéger notre espace aérien. Le PS est convaincu qu’il est possible de défendre à la fois les intérêts des contribuables et notre sécurité aérienne », déclare Pierre-Alain Fridez, conseiller national (JU). « La grande majorité des missions de police aérienne peuvent être accomplies par des avions de combat légers. Ils sont non seulement moins chers à l’achat, mais leurs coûts d’exploitation et d’entretien sont également nettement plus bas. Les F/A-18 existants peuvent ainsi être ménagés et leur durée de vie considérablement prolongée. »
En octobre 2017, les délégué-e-s du PS Suisse ont déjà approuvé la résolution « non à de nouveaux avions de combat, oui à une utilisation prolongée de la flotte existante ». Il est maintenant crucial que la population puisse se prononcer sur le renouvellement des moyens de protection de l’espace aérien. « Le référendum semble la voie la plus adéquate pour mener une discussion de fond », déclare Pierre-Alain Fridez. « Il est question de 6 milliards de francs : cet argent manquera inévitablement à d’autres endroits… dans les réductions de primes, dans les retraites ou dans l’éducation. »