Le PS salue le fait que le Conseil fédéral ait donné aujourd’hui le mandat d’établir les grands axes d’un mandat de négociation avec l’Union européenne (UE). Il est maintenant important de trouver des solutions soutenues par la politique intérieure, notamment en ce qui concerne la protection des salaires avec les partenaires sociaux. Un début de négociations doit en outre aller de pair avec la réactivation des accords de coopération tels que Horizon Europe et Erasmus+ entre l’UE et la Suisse.
« Le fait qu’il y ait enfin une dynamique positive dans la politique européenne de la part du Conseil fédéral est porteur d’espoir », déclare la conseillère nationale socialiste Brigitte Crottaz (VD). « En ce qui concerne la protection des salaires, le PS s’engage pour qu’une solution largement soutenue par la politique intérieure et par les partenaires sociaux soit trouvée avant l’adoption du mandat de négociation. » Une implication étroite du Parlement et des cantons dans l’élaboration des grands axes est décisive pour obtenir un soutien de la part de la politique intérieure.
Il est en outre central de régler le plus rapidement possible la participation de la Suisse aux programmes de coopération de l’UE. « La Suisse a tout intérêt à être à nouveau rapidement associée à des programmes comme Erasmus+ et Horizon Europe », explique le conseiller aux États socialiste Carlo Sommaruga (GE). « Ce serait d’une importance capitale pour la Suisse en tant que site de formation et de recherche. » Cela renforcerait également la dynamique positive à l’intérieur du pays.
L’année dernière déjà, le PS avait fait une proposition concrète, en deux étapes, pour débloquer les relations avec l’UE : dans une première phase, la participation aux programmes de coopération serait d’abord réglée dans un accord de stabilisation. Dans une deuxième phase, de nouvelles négociations sur les questions d’accès au marché intérieur devraient suivre.