« Les rapports de propriété sont décisifs. Grâce à la loi sur l’examen des investissements, il sera désormais possible d’empêcher les entreprises énergétiques publiques chinoises de racheter des réseaux électriques ou des installations de production d’énergie suisses sans autorisation. Nous renforçons ainsi le service public et la protection des infrastructures critiques », déclare le conseiller national socialiste Emmanuel Amoos (VS). Le Conseil national a créé aujourd’hui la base légale pour l’introduction de la loi sur le contrôle des investissements. Une revendication de longue date du PS est ainsi satisfaite.
« La guerre en Ukraine et la crise du coronavirus ont à nouveau montré l’importance des infrastructures critiques et du contrôle des ressources et des infrastructures dans la situation géopolitique actuelle. Les États cherchent de plus en plus à contrôler les flux financiers, les biens industriels, l’énergie et d’autres ressources afin de renforcer leur pouvoir géopolitique », explique le co-président du PS Suisse Cédric Wermuth. « C’est pourquoi la loi doit protéger systématiquement le service public — comme la poste, les télécommunications, les transports publics, l’approvisionnement en énergie ainsi que les établissements de santé et d’éducation. »
Pour des raisons similaires, le PS Suisse a déjà soutenu l’assujettissement du secteur de l’énergie à la Lex Koller dans le cadre de l’initiative parlementaire de Jaqueline Badran. Ces mesures sont décisives pour garantir le service universel en Suisse.