Le PS60+ a adopté aujourd’hui une résolution contre la discrimination des salarié-e-s âgé-e-s. La principale revendication de cette résolution est l’introduction d’un droit au travail après 50 ans. Cela signifie qu’une personne de plus de 50 ans exclue contre son gré du marché du travail aurait droit, durant cinq ans au moins, à une indemnité-chômage. Ce «droit au travail» permettrait également d’offrir un soutien ciblé aux personnes de plus de 50 ans, tant dans leur recherche d’emploi qu’en matière de formation continue.
Ces mesures seraient financées via un fonds de solidarité créé sur le modèle du Fonds en faveur de la formation professionnelle. Ainsi, les entreprises ayant un taux de travailleur-euse-s âgé-e-s inférieur à la moyenne s’acquitteraient d’une contribution de solidarité au profit de ce fonds. Le financement de ces mesures incomberait donc aux entreprises responsables des surcoûts en matière d’assurance-chômage, de formation ou de reconversion professionnelle. La communauté dans son ensemble n’a pas à assumer la gestion des ressources humaines désastreuse et discriminante de quelques entreprises.
La réunion d’automne du PS60+ s’est tenue aujourd’hui à Soleure, en présence du conseiller aux Etats saint-gallois et président de l’Union syndicale suisse, Paul Rechsteiner, de la conseillère nationale bâloise, Susanne Leutenegger Oberholzer, du secrétaire responsable du Réseau de réflexion suisse (Denknetzes), Beat Ringger, ainsi que d’Heinz Gilomen, membre du Comité directeur du PS60+. Toutes ces personnes ont pu faire profiter l’assemblée de leur regard d’expert-e sur la problématique des travailleur-euse-s âgé-e-s.