La Suisse doit devenir membre de l’Union européenne. C’est ce que demande le PS60+ dans une résolution qu’il a adoptée aujourd’hui lors de sa conférence annuelle à Genève. L’ancienne conseillère fédérale socialiste Ruth Dreifuss, l’ambassadeur de l’UE en Suisse, Petros Mavromichalis, ainsi que des représentant-es du Parlement et du monde scientifique ont notamment participé à la conférence.
« Une Europe unie et déterminée à défendre ses valeurs fondamentales de paix, de démocratie et de liberté est plus importante que jamais dans le contexte de la crise climatique, de la pandémie du Covid et de la guerre en Ukraine », a déclaré Mario Carera, vice-président du PS60+, devant les quelque 130 participant-es réuni-es à Genève. « La guerre en Ukraine, en particulier, a des conséquences insoupçonnées sur la sécurité et l’approvisionnement énergétique et alimentaire de l’Europe. »
Pour le PS60+, il est clair que la Suisse gagnerait en souveraineté et en droit de codécision en adhérant à l’UE, notamment en ce qui concerne les grands thèmes de notre époque : pauvreté, climat, sécurité, migration et numérisation. « Participer aux décisions de l’UE serait la meilleure expression de notre souveraineté. En attendant, il importe de veiller à un développement conjoint, qui passe par des règles claires de coopération », a déclaré l’ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss.
Les délégué-es du PS60+ demandent donc dans leur résolution au Conseil fédéral de sortir rapidement de l’impasse actuelle des négociations autour de l’accord-cadre et de jeter les bases d’un accord politique interne – notamment sur les mesures d’accompagnement et la citoyenneté européenne – pour engager un dialogue stratégique avec l’UE en vue de l’adhésion. Le PS Suisse a publié à cet effet une feuille de route pour le déblocage de la politique européenne en deux étapes.