Comment poursuivre les relations Suisse-Europe? C’est la question principale à laquelle la politique doit répondre en cette année 2016. En toute logique, il s’agit du thème retenu pour l’actuel séminaire du Groupe socialiste. Pour le président du Groupe, Roger Nordmann, les défis à relever ne sont pas des moindres, « cette année, il sera décidé comment l’initiative sur l’immigration de masse sera mise en œuvre. Pour que les accords bilatéraux ne volent pas en éclats, les rapports avec l’UE doivent être redéfinis sur une nouvelle base d’accords ». La question européenne relevant d’une telle importance, elle se retrouvera aussi au centre du débat de l’Assemblée des délégué-e-s du PS le 16 avril prochain.
Demain, lors de la deuxième partie du séminaire, le Groupe socialiste se penchera sur le « programme de stabilisation 2017-2019 ». Sous ce nom anodin se cache en réalité un impitoyable programme de démantèlement faisant suite au fiasco de la politique budgétaire menée ces dernières années par la droite. Comme la situation critique des finances de la Confédération est notamment due au franc fort et empirée par la politique de la BNS, le Groupe socialiste examinera aussi la question de la politique monétaire de la Banque nationale. L’œil braqué sur les grands projets à venir, tels que la réforme de l’imposition des entreprises (RIE) III, le Groupe socialiste travaille à des alternatives fondamentales à l’austérité et au démantèlement de l’Etat prônés par les partis de droite.