« Beaucoup de gens n’arrivent tout simplement plus à payer leurs primes », rappelle Brigitte Crottaz, conseillère nationale (VD). « Alors que les managers des caisses perçoivent des salaires allant jusqu’à 800 000 francs, le ménage suisse moyen doit consacrer 14 % de son revenu disponible aux primes. Avec une prime moyenne de 315 francs, la facture mensuelle de nombreuses familles dépasse 1000 francs. C’est tout simplement inacceptable. » C’est la raison pour laquelle l’initiative d’allègement des primes exige que cette proportion ne dépasse pas 10 %.
Le PS s’engage avec succès pour que les habitant-e-s de notre pays ne soient pas écrasés par la charge des primes. Dans le canton de Lucerne, elle a intenté en janvier, avec succès, une action en justice contre le gouvernement cantonal de droite, lequel avait fixé des seuils trop élevés pour les réductions de primes individuelles. Dans d’autres cantons également, le PS a pris des mesures couronnées de succès à la suite de l’arrêt sans précédent du Tribunal fédéral. Grâce au PS, plus de 250 000 personnes supplémentaires bénéficient désormais en Suisse de réductions de primes.
C’est un grand succès, mais ce n’est pas suffisant. « Pour que la politique de santé soit enfin faite pour toutes et tous, sans privilèges, la majorité de droite au Conseil national doit être brisée le 20 octobre », déclare la conseillère nationale (FR) Valérie Piller Carrard. « Les élus de droite sont le bras politique à Berne des caisses d’assurance-maladie, des hôpitaux privés et des entreprises pharmaceutiques. Sur le dos des assurés, ce lobby influence la politique de santé en leur faveur depuis des années. Cela doit prendre fin au soir du 20 octobre. »