La décision a été serrée : près de la moitié de la population s’est prononcée en faveur d’une sortie rapide du nucléaire, reclassant définitivement l’ère du nucléaire dans les livres d’histoire en nous dirigeant le plus loin possible de cette énergie dans le futur.
Les partis du centre et le Conseil fédéral se sont prononcés pour une sortie du nucléaire, tout en rejetant l’initiative. La mise en œuvre de la stratégie énergétique 2050 leur permettra de respecter les promesses faites en faveur des énergies renouvelables, tout en sortant du nucléaire. Au vu de ce résultat, il est également clair que la vieille casserole de Beznau I ne doit pas être rallumée, le scepticisme de la population étant particulièrement marqué.
Pour Roger Nordmann, président du Groupe socialiste, « la sortie du nucléaire est inéluctable, avec ou sans l’initiative. La campagne a démontré que, dans les faits, l’énergie atomique est une gigantesque machine à gaspillage d’argent. La sortie définitive du nucléaire ne se fera pas attendre trop longtemps, notamment au vu des coûts très élevés de ce type de production ».
Pour Roger Nordmann toujours, « il est l’heure de prendre les opposants au mot. L’occasion leur est donnée de mettre en œuvre les nombreuses et variées promesses faites. Ils entendaient sortir du nucléaire, mais pas de manière précipitée : à eux de concrétiser cette promesse en soutenant la stratégie énergétique 2050 aux côtés du PS ».