Les privilèges pour millionnaires étrangers doivent appartenir au passé

La Constitution stipule clairement que « tous les êtres humains sont égaux devant la loi ». Par conséquent, l’imposition forfaitaire des multimillionnaires étrangers doit être abolie. Si les riches étrangers qui viennent en Suisse peuvent négocier leur facture d'impôts avec les autorités fiscales, cela relève de l’injustice. L’exemple concret de Zurich prouve que l’abolition des forfaits fiscaux peut se faire sans entraîner des pertes. Le Comité interpartis « OUI à l’abolition des forfaits fiscaux » appelle donc à mettre un terme à ces privilèges fiscaux le 30 novembre prochain.

La Gauche, le PS, les Verts, le PEV et les syndicats ont présenté aux médias, aujourd’hui à Berne, leurs arguments en faveur de l’abolition des forfaits fiscaux.

Niklaus Scherr, co-initiant de l’initiative populaire et conseil communal (AL/ZH), insiste sur l’expérience positive du canton de Zurich. « L’exode massif qui est souvent avancé par les opposant-e-s, n’a finalement pas eu lieu. De plus, les recettes fiscales ont même augmenté après l’abolition des forfaits fiscaux ». Les privilégié-e-s qui profitaient de forfaits fiscaux indus, doivent payer maintenant leurs impôts normalement.

Pour Christian Levrat, président du PS Suisse, « les opposant-e-s présentent de faux chiffres et ils se décrédibilisent ». Pour justifier ses propos, le Fribourgeois se base sur une étude qui relativise l’importance des forfaits fiscaux pour les ménages cantonaux, tout comme les scenarii d’horreur proposés par l’USAM, ne présentant pour tout argument, comme de coutume, que la création d’un sentiment de peur chez les votant-e-s.

Pour Regula Rytz, co-présidente des Verts, l’abolition des forfaits fiscaux est « un acte de raison et un renforcement de la protection de la nature et de la patrie ». Ceux qui s’agacent du mitage du territoire, de la spéculation liée aux terrains et de l’augmentation des loyers doivent s’engager en faveur de cette suppression des forfaits fiscaux.

Nico Lutz, membre du Comité directeur d’Unia, entrevoit les forfaits fiscaux comme une opération déficitaire : « seuls quelques super-riches peuvent profiter des forfaits fiscaux. L’immense majorité de la population paie l’addition. » Les recettes fiscales manquent pour financer la formation, les transports publics ou les services publics de manière globale.

Cela est notamment dû au fait que nombre de forfaitaires ont une interdiction de travailler en Suisse. Les contrôles sont largement insuffisants, comme l’a démontré Magali Orsini, co-initiante de l’initiative populaire: «De nombreux forfaitaires, particulièrement dans les cantons de Genève et de Vaud gèrent leurs affaires depuis la Suisse du matin au soir».

Marianne Streiff-Feller, présidente du PEV, a encore rappelé la contradiction fondamentale des partis de droite en matière de politique migratoire : « on déroule le tapis rouge pour des exilé-e-s fiscaux déjà privilégié-e-s, alors que des personnes qui ont vécu dans la misère ou réchappé à des guerres sont jugées indésirables. » Les forfaits fiscaux foulent aux pieds la justice et l’égalité ; il est temps de les abolir.

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

Colin Vollmer

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Partager l'article :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine “Socialistes”. Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.