Le PS a toujours martelé que l’immigration ne pouvait être plafonnée à l’aide de contingents, mais bien au travers de réformes sociales qui doivent être mises en place. Pour entamer ce long chemin vers des réformes intérieures, en particulier dans les domaines de la formation, du travail et du logement, la Suisse n’a pas besoin d’attendre la bénédiction de l’UE. Ainsi, elle peut décider toute seule d’investir plus de moyens dans la formation, d’améliorer les mesures permettant de concilier vies familiale et professionnelle ou de renforcer la protection des salaires. Le PS espère que la décision du jour corresponde à un signal directionnel important vers une nouvelle dynamique dans les accords entre partenaires sociaux et vers la construction de mesures d’accompagnement efficaces.
Le PS s’engagera pour que le programme spécial de formation des médecins, et les 100 millions qui y seront affectés pour des places supplémentaires d’étudiant-e-s en médecine, ne soient pas mis sur pied aux dépens d’autres domaines de formation ou de recherche qui fonctionnent aujourd’hui très bien et sont centraux pour l’avenir de notre pays (comme la formation professionnelle, la recherche ou encore les hautes écoles).