Le PS voulait savoir comment le Conseil fédéral comptait protéger les intérêts des personnes de plus de 50 ans. Pour sa part, il proposait une discussion autour des mesures suivantes :
- obligation faite à l’employeur de justifier les licenciements des salarié-e-s âgé-e-s et renversement de la charge de la preuve dans la justification de ces derniers
- indemnités plus élevées et délais de préavis plus longs – conseils gratuits et élargissement des possibilités de formation continue
- subventions à la formation visant à la réinsertion des personnes de plus de 50 ans sur le marché du travail
- introduction d’une loi sur l’égalité de traitement, protégeant également contre la discrimination fondée sur l’âge
Le PS considère que le temps presse et aurait voulu discuter de ces propositions durant la session en cours. Malheureusement, la droite a refusé d’en parler. Il est vain d’attendre des solutions venant du camp bourgeois sur la question des travailleur-euse-s de plus de 50 ans. En particulier de la part du PLR, qui n’a pas peur de la première contradiction. Afin de cacher l’invraisemblable passivité de son propre conseiller fédéral, le parti préfère inonder la presse dominicale de publicités diffamatoires plutôt que de tenter de trouver des solutions appropriées et non partisanes à ce problème.