Or, en matière d’énergie, l’UDC est fondamentalement le parti du problème et non celui de la solution :
- C’est l’UDC qui a torpillé la Loi sur le CO2, qui aurait substantiellement réduit notre dépendance aux énergies fossiles ;
- À une exception près, l’UDC a toujours combattu le soutien aux énergies renouvelables. Or, sans une accélération des investissements dans les installations, il n’est pas réaliste avoir assez d’électricité ;
- Mariée avec l’énergie nucléaire, l’UDC continue de nier l’évidence : les difficultés électriques de cet hiver sont principalement dues à l’arrêt intempestif de 14 centrales nucléaires françaises en raison de défectuosités techniques. Les délais de construction de nouvelles centrales atomiques se comptant en dizaines d’années, une contribution de cette technologie à la sécurité d’approvisionnement d’ici 2050 est totalement illusoire.
En suivant les préceptes général présentés par l’UDC, la Bérézina est donc garantie.
Pour sécuriser l’approvisionnement, il faut au contraire poursuivre et accélérer les projets actuels :
- Développement du solaire et des autres sources d’électricité renouvelable
- Développement du stockage saisonnier d’électricité (Projet Sommaruga au Conseil des États)
- Relancer les efforts de baisse de la consommation fossile dans le bâtiment, la mobilité et l’industrie
- Simplification des procédures (Projet Sommaruga annoncé pour janvier).
- Mettre les acteurs autour d’une table pour diminuer les oppositions, à l’exemple de ce qui s’est fait dans l’hydroélectricité.
Décidément, la contribution de l’UDC à la sécurité de l’approvisionnement énergétique est du même niveau que ses élucubrations pour surmonter la crise sanitaire.