« Le refus de l’IADH est un refus d’une politique basée sur la loi du plus fort. Cela montre que la population en a assez des initiatives de l’UDC, qui portent atteinte aux droits fondamentaux des citoyen-ne-s», a déclaré Roger Nordmann, conseiller national (VD). L’électorat ne veut pas d’une politique étrangère isolationniste. « Il faut espérer que les partis bourgeois prendront également note de ce message envoyé aujourd’hui. Il faut espérer qu’ils retrouveront le chemin d’une politique indépendante et qu’ils ne se précipiteront pas pour proposer leur aide à l’UDC.».
Suite à l’engagement clair en faveur de la coopération internationale et du droit international, le PS appelle les citoyen-ne-s à soutenir le Pacte de l’ONU sur les migrations lors de sa session d’hiver. Le Pacte tente de trouver des solutions à un problème mondial complexe tel que la migration par le biais de la coopération plutôt que par des politiques de pouvoir. « Mettre la Suisse dans une position de hors-jeu serait d’autant plus incompréhensible après le vote d’aujourd’hui », a soulevé Ada Marra, conseillère nationale (VD).
Le PS exige une réglementation claire sur la surveillance des assuré-e-s
Pendant ce temps, la loi sur la surveillance des assuré-e-s a été acceptée, et s’attaque à la protection de nos vies privées. « Les discussions qui ont eu lieu durant la campagne ont toutefois montré que la population ne veut pas que les compagnies d’assurance bénéficient d’un laissez-passer gratuit pour espionner les assuré-e-s.», a déclaré Rebecca Ruiz, conseillère nationale (VD). « Ce qu’il nous faut maintenant, c’est une réglementation claire et restrictive qui – dans la mesure du possible – lève les ambiguïtés de la loi adoptée par le Parlement sous la pression du lobby des assurances ».
Le vote d’aujourd’hui montre clairement la volonté du peuple de lutter contre les abus – il faut maintenant également appliquer ce principe aux fraudeurs et fraudeuses fiscaux. «Le PS s’efforcera de faire en sorte que le Parlement fournisse davantage de ressources pour poursuivre et combattre l’évasion et la fraude fiscales », a expliqué Valérie Piller Carrard, conseillère nationale (FR). « Parce que les sommes perdues par les délits fiscaux sont un multiple des dommages causés par celles faites à l’assistance sociale ou à l’AI ».
Prêtons attention au bien-être des animaux !
Les nombreux votes favorables à l’initiative vaches à cornes montrent enfin qu’il existe un grand besoin au sein de la population d’inclure les questions de bien-être animal dans la politique agricole suisse. Les opposants à l’initiative ont réussi à dépeindre l’écornage des animaux comme un acte bénéfique pour les animaux. L’argument de la charge financière supplémentaire semble également avoir fait son chemin.