Pour nombre de personnes, les coupes et mesures de démantèlement décidées aujourd’hui par la CdF-N auront des conséquences très directes. Ainsi, malgré l’augmentation régulière des primes d’assurance-maladie, les subventions seront réduites, tout comme les moyens visant à combattre l’inégalité salariale ou l’aide au développement à destination de personnes en détresse. Une politique financière sérieuse et d’avenir doit être différente. C’est pourquoi le PS rejette le budget prévisionnel 2017, tout comme la planification financière 2018-2020.
Dans le même temps, les partis de droite n’hésitent pas à soutenir une RIE III totalement déséquilibrée et dont seules les grandes entreprises profiteront. Pour Cesla Amarelle, conseillère nationale (VD), « dans une situation où le ministre des finances et les partis de droite démantèlent les prestations, il est incompréhensible qu’ils soient également prêts à se passer de 1,3 milliard de francs annuels. Les conséquences de cette politique clientéliste frapperont de plein fouet la classe moyenne, par de nouvelles coupes, diminutions ou suppressions de services à la population, ou par des hausses d’impôts ».