Quelques anachroniques lobbyistes financiers souhaitent remonter le temps au travers de cette initiative, jusqu’à l’époque où la place financière suisse comptait parmi les paradis pour fraudeurs fiscaux. « Les initiants UDC, PLR et PDC se moquent de savoir que les scandales à répétition ont gravement nuit à la réputation de notre pays », s’étonne encore Ada Marra. « Comme à la belle époque : le fric avant l’éthique ».
Le PS rejette cette initiative pour trois principales raisons. Primo, la protection de la sphère privée est déjà garantie dans notre Constitution. Secondo, l’initiative affaiblit clairement la lutte contre la fraude fiscale, ce qui est un affront à tous les honnêtes contribuables et placerait à nouveau la Suisse en conflit avec les prescriptions internationales. Enfin, cette initiative contrevient aux exigences de transparence, affaiblit la stratégie de l’argent propre et empêche de mener à bien la réforme planifiée de la législation sur l’impôt anticipé.