Nombre de cantons ont déjà adopté des plans d’austérité prévoyant des coupes dans le domaine de l’éducation : à Lucerne, les écoliers se sont vus imposer une semaine de vacances supplémentaires ; à Neuchâtel, le nombre d’élèves par classe augmente pour le secondaire II ; en Valais, les demi-classes pour l’apprentissage des langues sont supprimées ; à Berne, le nombre d’élèves par classe augmente.
Pour Mathias Reynard, conseiller national (VS), « l’étude Pisa est un signal d’alarme : un tel démantèlement du domaine de la formation est un poison pour le bien-être et l’égalité des chances en Suisse. Une formation de qualité et accessible a un coût ». La RIE III, qui fera perdre au minimum trois milliards annuels à la Confédération, aux cantons et aux communes, fait vaciller tout l’édifice de l’éducation, car de nouvelles coupes seraient inéluctables. Un argument de plus pour rejeter clairement la RIE III le 12 février prochain.