« La Suisse se caractérise depuis toujours par l’entremêlement de ses différentes langues, cultures et religions », déclare Ada Marra, conseillère nationale (VD) et vice-présidente du PS Suisse. « Mais au Parlement à Berne, cette diversité n’est pas reflétée. » Le PS désire changer cette situation en essayant d’y faire siéger la pluralité de la société. Hommes, femmes, jeunes, origines différentes. Si le PS a autant de femmes que d’hommes sur ses listes, il veille aussi à ce que les candidat-e-s d’origine étrangère soient représentés sur les listes électorales de manière acceptable.
91 des 363 candidat-e-s socialistes ont des liens avec l’étranger. Cela correspond à plus de 25 % de tous les candidat-e-s présents sur les listes du PS. Pas moins de 27 pays d’origine différents sont représentés. « Les migrant-e-s appartiennent à la société suisse comme le reste de la population », déclare Nicolas Rochat Fernandez, conseiller national (VD). « La problématique est avant tout socio-économique et les moyens doivent être mis pour une intégration de l’ensemble des migrant-e-s. Cela étant, nous sommes convaincus qu’avec un plus grand nombre d’élu-e-s issus de la migration au Parlement, une sensibilité et une attention plus grande et plus fidèle à la réalité peut être amenée à cette problématique. »