Parce que l’urgence d’une justice sociale n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui, le slogan du PS reste totalement d’actualité : « Pour tous, sans privilèges ». Lors de la prochaine législature, des décisions essentielles seront prises : l’AVS doit-elle être renforcée ou démantelée ? Les grandes sociétés et leurs actionnaires doivent-ils à nouveau profiter de milliards de cadeaux fiscaux au travers du troisième volet de la réforme de l’imposition des entreprises (RIE III) ? Les questions migratoires vont-elles conduire à une rupture des accords bilatéraux ou seront-t-elles considérées comme une chance à saisir ? D’autres points tels que la protection des salaires, des investissements supplémentaires en matière de formation ou de logement seront également débattus.
Salaires équitables, logements abordables, retraites solides
Le PS défend une Suisse ouverte et solidaire, fière de secourir des réfugié-e-s en détresse et prenant une part active dans les discussions avec ses voisins européens. Le PS aborde les problématiques concrètes, auxquelles la population est confrontée au quotidien : la discrimination persistante des femmes sur le plan salarial, la mise sur la touche des travailleur-euse-s âgé-e-s, la surchauffe immobilière dans les grands centres urbains ou l’avenir de nos rentes.
Le PS a pour objectif de mener au minimum 100’000 discussions avec les électrices et électeurs sur ces nombreuses et variées problématiques. Pour Flavia Wasserfallen, co-secrétaire générale du PS Suisse, « un entretien personnalisé est plus efficace, plus direct et plus honnête que de recouvrir la Suisse de publicités onéreuses. Les autres partis ont les millions, nous avons les militant-e-s. »
La démocratie a besoin de transparence
Avec 1,4 million de francs consacrés au budget des élections fédérales, le PS fera campagne avec très peu de moyens, comparativement aux partis de droite. Plus de 90% de cette somme provient de contributions de membres et de dons privés. Pour cette raison, le PS peut affirmer qu’il se consacre entièrement à ses électeur-trice-s. Ceci n’est pas le cas des partis bourgeois, qui se verront contraints, durant les quatre prochaines années, de satisfaire aux exigences de leurs donateur-trice-s du secteur économique, qui ont investi des millions dans leurs campagnes.
L’importance de la transparence pour la démocratie a été une nouvelle fois rappelée par le rapport du Greco publié hier. Ce dernier souligne le fait que la Suisse est le dernier pays en Europe où les électeurs ne savent pas par qui sont financés leurs partis. Parce qu’il est grand temps d’apporter plus de lumière sur le financement des partis en Suisse, le PS a décidé de publier son budget en ligne: « Nous invitons les partis bourgeois à faire de même, en divulguant leurs sponsors, afin de contribuer à plus de démocratie », souligne la co-secrétaire générale du PS, Leyla Gül.