« L’histoire nous enseigne que l’ouverture européenne ne peut réussir que si elle est accompagnée d’un progrès social. L’expérience de la Suisse en matière de mesures d’accompagnement est une réussite », déclare Christian Levrat, président du PS. « Le Conseil fédéral et l’UE doivent maintenant trouver une solution qui garantisse la protection des salaires et les conditions de travail en Suisse. Le niveau actuel des salaires doit être maintenu. »
L’objectif du PS Suisse est de balayer l’initiative de limitation, trop dangereuse, et de parvenir à un accord avec l’UE qui pourra également être présenté au vote populaire. « Soumettre à la population l’accord-cadre sous sa forme actuelle serait très périlleux et mettrait en danger l’ensemble de l’intégration européenne de ces vingt dernières années », déclare Christian Levrat. « Par conséquent, les questions en suspens dans les domaines des mesures d’accompagnement, des aides d’État et de la directive relative au droit des citoyens de l’Union doivent être clarifiées avant une éventuelle signature. »
Le PS se félicite expressément des mesures présentées par le gouvernement pour protéger enfin les travailleurs/euses âgé-e-s, afin de contrer l’initiative de limitation et atténuer ainsi l’impact social de la libre circulation des personnes. Avec les rentes-ponts, le Conseil fédéral répond à une exigence de longue date du PS. Toutefois, cela ne suffit pas : celles et ceux qui perdent leur emploi à un âge avancé n’ont aujourd’hui qu’une faible chance de retrouver du travail. Ces personnes bénéficient d’un droit à la reconnaissance de leur vie professionnelle et à la possibilité de poursuivre leur formation, plutôt que de se retrouver à l’aide sociale. Le PS appelle donc à de nouvelles mesures, détaillées dans son papier de position « Emploi et formation pour toutes et tous. »