Les partis de droite et l’Union suisse des arts et des métiers (USAM) – dirigée par la droite – ont montré leurs vrais visages ces derniers jours. Ils ne veulent pas de la réforme de la prévoyance vieillesse, mais la poussent vers un échec total. Un modèle démantelé qui propose une baisse des rentes et une augmentation de l’âge de la retraite est inacceptable pour le PS. De plus, un tel projet n’a aucune chance d’être adopté par le peuple. Toute personne qui vote pour cette impasse condamne volontairement et délibérément la prévoyance vieillesse et agit, par conséquent, de manière irresponsable.
Le PS considère qu’il est de son devoir de contribuer à la réussite de la prévoyance vieillesse 2020 qui a pour objectif de garantir des retraites décentes pour les prochaines décennies. Pour Lilian Maury Pasquier, « les intérêts des assuré-e-s doivent être au centre de la réforme. Nous avons donc besoin d’un financement solide et de solutions adaptées et flexibles pour accompagner au mieux le passage de la vie active à la retraite ».
Afin d’assurer une augmentation des rentes, un paquet global contenant un rééquilibrage du premier et deuxième pilier est nécessaire. Le premier pilier – en l’occurrence l’AVS – doit être renforcé avec la réforme. Pour Jean-François Steiert, conseiller national (FR), « l’AVS est la pierre angulaire de notre système social et elle bénéficie d’un grand soutien populaire ». Vu que la réforme vise également une augmentation des rentes de personnes touchant des revenus faibles et moyens, le PS soutient également l’initiative populaire AVSplus.