La démocratie directe dépend directement de la qualité des médias, qui permettent aux citoyennes et aux citoyens de se forger une opinion. Les médias financés par une redevance fournissent donc une prestation au service de la démocratie. Le PS salue et reconnaît ce service public, et se réjouit que le Conseil fédéral se prononce, lui-aussi dans son rapport, en faveur d’un journalisme de qualité.
« Le rapport sur le service public répond à toutes les questions auxquelles la SSR aurait dû répondre ces dernières années », reconnaît Jean-François Steiert. Le PS trouve donc juste que la SSR, tout comme tous les médias financés par la redevance, puissent diffuser leur contenu via Internet. C’est le seul moyen dont ils disposent pour remplir leur mission de service public, et atteindre toutes les couches de la population. Des garde-fous sont donc toujours nécessaires pour les médias publics, afin que les médias privés ne soient pas désavantagés.
Une entreprise de service public doit être au service de la population, qu’il s’agisse de la Poste, des CFF ou de la SSR. Le PS estime que des progrès restent cependant à faire. « La SSR doit être plus proche des gens et entretenir le dialogue avec le public », ajoute encore le Fribourgeois. La SSR doit s’adapter en fonction des intérêts de son public, et non des souhaits des politiques. C’est pourquoi le PS s’oppose à toute influence du parlement sur le contenu des programmes de la SSR. Outre l’information, la formation et la culture, le divertissement appartiennent aussi au service public.
Le rapport mise sur la continuité, également en ce qui concerne les finances et les possibilités publicitaires de la SSR. Le PS salut cela et soutiendra la prolongation, d’au moins un an, de la concession SSR arrivant à échéance en 2017. Afin de répondre aux exigences des changements structuraux dans le domaine des médias, le PS saluerait aussi l’élaboration d’une nouvelle loi sur les médias électroniques