Ces dernières années, le PS a déposé plus d’une douzaine d’interventions et de questions au sujet de la transparence et du financement de la politique. Elles ont toutes été torpillées par la majorité bourgeoise du parlement. Comble de l’hypocrisie, ces mêmes élu-e-s bourgeois se permettent aujourd’hui d’exprimer leur indignation à la suite de l’affaire Kazakhstan-PLR.
Le PS a décidé de donner à la droite une nouvelle chance de corriger le tir. Il dépose à nouveau, sous une forme légèrement modifiée, une initiative parlementaire qui avait été rejetée en 2012. Cette dernière appelle à la mise en place d’une obligation, pour tous les élu-e-s fédéraux, de déclarer leurs liens d’intérêts. Cette initiative parlementaire prévoit que :
- chaque membre divulgue ses activités professionnelles et de ses mandats.
- chaque membre déclare tous les revenus de toutes ses activités professionnelles et ses mandats.
- ces informations soient rendues publiques.
- la violation de l’obligation de déclarer ses liens d’intérêt puisse entraîner une exclusion de toutes les commissions.
Le deuxième point revêt une grande importance. En effet, révéler les noms des employeurs et des fonctions, par exemple dans des conseils d’administration, ne suffit pas. Pour rendre les liens d’intérêt transparents, les sommes d’argent en jeu doivent également être connues.