La redevance radio-tv sert à financer les médias de service public ainsi que les radios et télévisions privées. Sans redevance, ces médias n’auraient plus les moyens d’assurer leur mandat constitutionnel. Et donc de faire vivre la démocratie et donc de faire exister notre pays. Quiconque affaiblit les médias audiovisuels privés et publics affaiblit la démocratie.
Pour la Suisse romande, la question est d’autant plus importante. La redevance étant attribuée selon un principe de solidarité, nous recevons plus que ce que nous payons. La population romande en profite, les PME romandes en profitent, les milieux économiques, académiques, sportifs et culturels romands en profitent. Quiconque travaille contre la redevance aujourd’hui travaille contre la Suisse romande.
C’est comme ça aujourd’hui, ça sera comme ça demain avec la nouvelle loi radio TV. La seule différence c’est que la population paiera moins pour les mêmes prestations.
17 radios, 7 chaînes TV dans quatre langues et quatre cultures, des enrichissements sur Internet, voilà ce que la redevance finance actuellement. Des médias audiovisuels publics et privés qui s’engagent pour la diversité des opinions et des cultures. Non seulement à travers les programmes mais aussi en finançant des productions culturelles et sportives. A titre d’exemples, pour la RTS : plus de 10 millions dans les fictions et les séries helvétiques, 50 films en (co)productions, 13 millions en droits d’auteurs, 500 concerts enregistrés par année, autant de documentaires diffusés, une grande plateforme éducative, 2000 heures d’émissions sportives, etc. Quiconque attaque la redevance s’attaque à la production culturelle et sportive de notre pays.