Pour Liliane Maury Pasquier, conseillère aux Etats (GE), « si le Conseil fédéral devait adopter les principes idéologiques surréalistes de l’USAM, il tuera tout projet de réforme dans l’œuf. Après la révision de la LPP et la 11e révision de l’AVS, l’USAM a visiblement la volonté de poursuivre sa course aux échecs. »
Par ailleurs, le serviteur d’Economiesuisse fait de l’obstruction, sans pour autant proposer de solutions réalistes. En effet, l’USAM refuse de donner les moyens nécessaires au bon fonctionnement de l’AVS. En lieu et place, elle propose une augmentation de l’âge de la retraite par étapes, sans en définir la limite. L’USAM ne cherche pas à réformer l’AVS, mais bien à faire tomber l’entier du projet. Elle aurait mieux fait de garder ses « propositions » pour la procédure de consultation et de fournir de véritables analyses, politiquement réalistes.