Le communiqué de l’OFAS est on ne peut plus clair et met en lumière ce que le PS supputait depuis fort longtemps déjà : l’inégalité des chances entre femmes et hommes sur le marché du travail se répercute également sur les rentes vieillesse. Ainsi, les hommes profitent de rentes clairement plus élevées – ce sont principalement les femmes divorcées ou veuves (28% d’écart) et les femmes mariées (47% d’écart) qui en font les frais.
Cette différence considérable au niveau des rentes est causée par deux facteurs principaux : d’une part l’inégalité salariale entre femmes et hommes et, d’autre part, les interruptions de carrières professionnelles pour les femmes lors de leurs grossesses et durant les premières années de vie des enfants. Les femmes sont ainsi, en Suisse, très largement dépendantes des hommes sur le plan des rentes vieillesse.
Afin d’endiguer cette criante inégalité, le PS exige un renforcement du 1er pilier, au moyen d’une élévation des rentes AVS. Le 25 septembre prochain, la population aura l’occasion de réagir face à cette injuste discrimination, en votant OUI à l’initiative AVSplus. Celle-ci propose une augmentation des rentes AVS de 10%. Au travers de cette initiative, ce n’est pas que l’inégalité homme-femme qui est combattue, il s’agit également d’une adaptation justifiée des rentes au renchérissement. Pour Jean-François Steiert, conseiller national (FR), « l’initiative AVSplus intervient là où une aide est nécessaire. Nombre de retraitées, comme de retraités, ne vivent aujourd’hui qu’au travers de l’AVS. Il est donc essentiel de renforcer et d’ajuster ces rentes ».