Sans médias solides, pas de démocratie possible

1)  La démocratie est notre bien le plus précieux

La démocratie est notre bien le plus précieux. C’est elle qui garantit nos droits et nos libertés. C’est elle qui est au cœur du système suisse.

Mais la démocratie ne tombe pas du ciel. Elle repose sur la volonté des citoyennes et des citoyens. Elle peut être abîmée, faussée, oubliée. Par conséquent, notre premier devoir en tant que défenseur de la démocratie est d’en prendre soin et de la protéger.

C’est particulièrement vrai pour notre pays de démocratie semi-directe. Si nous sommes attachés aux droits populaires que sont l’Initiative et le Référendum, nous devons impérativement préserver les conditions permettant leur bon fonctionnement.

2)  Pas de démocratie directe sans information de qualité

Or, il n’existe pas de démocratie sans une information de qualité. Pour que chaque citoyen exerce librement ses droits, il faut qu’il puisse élire et voter en bonne connaissance de cause.

Cette question de l’information est aujourd’hui brûlante. A une époque où les réseaux sociaux formatent les esprits, la réalité des faits et la qualité des analyses deviennent des exigences vitales pour la démocratie. Alors que le buzz, les images trompeuses, les fake news et le complotisme font des ravages, nous devons leur opposer une information solide et facilement accessible.

Quatre fois par année, nous avons des votations fédérales qui influencent fortement le destin du pays, sans compter les scrutins cantonaux et locaux qui déterminent une bonne part de notre quotidien. La Suisse doit s’engager pour maintenir cette démocratie pertinente et vivante.

3)  En danger, la presse doit être soutenue

Aujourd’hui, les médias rencontrent de grandes difficultés financières. Les ressources publicitaires filent à toute vitesse sur les grandes plateformes internationales d’Internet.

C’est vrai pour les grands quotidiens, mais aussi pour nos journaux régionaux, dont les financements sont fragiles. Aujourd’hui, de nombreux journaux ont disparu et beaucoup d’autres sont dans un équilibre précaire.

Sans un soutien, la presse risque une lente disparition. Il est tout à fait légitime que notre démocratie veille à son maintien dans les régions. Sans aide, de grandes parties de la Suisse pourraient devenir des déserts en matière d’information locale.

4)  Un journal dont la survie est assurée est un journal libre

La critique consistant à dire que le soutien aux médias entrave leur liberté d’opinion est ridicule. Si une aide technique ou à la diffusion est garantie par la loi, on ne voit pas qui pourrait effectuer une pression quelconque sur son bénéficiaire. Et ceci d’autant plus que la liberté de la presse reste un principe constitutionnel fondamental.

En réalité, c’est le contraire qui est vrai. Un média précarisé risque de perdre son indépendance pour assurer sa survie. Autrement dit, un journaliste dont le salaire est assuré est un journaliste libre.

Si les journaux ne sont pas soutenus maintenant, beaucoup auront disparu demain. Ou alors ils seront absorbés par de grands groupes qui conduisent des politiques commerciales agressives sans se soucier de l’information ni de la démocratie.

5)  Une Loi médias simple et logique

La Loi médias n’est pas une révolution. Elle renforce de manière simple et logique des dispositifs qui existent depuis longtemps.

La distribution des journaux régionaux est déjà soutenue. Cette aide sera étendue aux titres à plus grand tirage et à la distribution des journaux tôt le matin. Les médias en ligne, les radios locales et les télévisions régionales bénéficieront également d’une aide accrue.

Naturellement, ces soutiens ne seront pas acquis sans condition. Ils concerneront des médias s’adressant à un public majoritairement suisse et traitant des thèmes politiques, économiques et sociaux variés. Quant au financement, il sera assuré par le biais de la redevance de radio-télévision existante et du budget de la Confédération.

6)  Néolibéraux et populistes à l’oeuvre

On peut s’étonner que des mesures de simple bon sens visant à servir la Suisse, ses régions et sa démocratie par l’information de ses citoyens soient contestées. Sans surprise, on retrouve les néolibéraux et les populistes dans la tentative de torpiller la Loi médias.

Les néolibéraux ne croient qu’au laisser-faire. Pour eux, l’information n’est pas un bien suffisamment précieux pour qu’on la protège des aléas du marché. Voir les journaux s’affaiblir tandis que les plateformes du Web engrangent des bénéfices colossaux ne les troublent pas, même si ce transfert des ressources s’effectue au détriment de la démocratie.

Les populistes, eux, vivent de rumeurs, de fantasmes et d’affirmations truquées. L’information de qualité, documentée et vérifiée, est donc par nature leur ennemie. Finalement, la nature des opposants à la Loi médias révèle la qualité du projet. En tout cas, elle constitue une motivation supplémentaire de soutenir des mesures visant à garantir un bon fonctionnement de la démocratie.

OUI à la démocratie, OUI à la Loi médias

Interlocuteur-trices sur ce thème

Roger Nordmann

Roger Nordmann

Conseiller national VD

Roger Nordmann

Roger Nordmann

Conseiller national VD

Roger Nordmann

Roger Nordmann

Conseiller national VD

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Partager l'article :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine “Socialistes”. Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.