Comme vous le savez, la charge pesant sur de nombreux collaboratrices et collaborateurs des CFF est élevée. Le rail économise aussi en réduisant sa main-d’œuvre. De plus en plus d’employé-e-s temporaires sont payés à l’heure. Cela aggrave les conditions de travail pour tout le monde et la pénurie de personnel doit être compensée par les employé-e-s existants. Nous ne savons pas si vous, en tant qu’organe de gestion stratégique, êtes en mesure de vous satisfaire des résultats de l’enquête menée auprès de vos collaborateurs/trices (satisfaction du personnel à 66 points sur 100). Dans le même temps, les services fournis à votre clientèle dans les trains et les gares se détériorent. Les associations de défense des voyageurs/euses des chemins de fer le relèvent également. Dans le même temps, les CFF enregistrent des résultats records : en 2018, le résultat se monte à 568 millions de francs. La « logique » qui sous-tend votre stratégie nous est incompréhensible.
Pour le PS Suisse, il est inacceptable qu’Andreas Meyer et vous-même, membres du Conseil d’administration des CFF, soyez si opposés à une réduction des salaires les plus élevés. Selon votre approche, Andreas Meyer mériterait plus d’un million de francs par an, soit plus de deux fois plus qu’un conseiller fédéral ! Comment pouvez-vous le justifier ? Cela ne fait que démontrer que la direction des CFF est, depuis quelque temps déjà, orientée vers le profit de manière unilatérale et complètement déconnectée des réalités quotidiennes des Suissesses et des Suisses.
Plusieurs centaines de personnes ont signé une pétition en ligne lancée par le PS Suisse pour réclamer une réduction des salaires les plus élevés, tout en améliorant les conditions de travail de votre personnel. Quiconque prend le train et écoute les gens sait que l’insatisfaction est grande. Nous exigeons de la direction des CFF qu’elle s’engage à nouveau clairement en faveur du service public. Pour votre clientèle et pour vos employé-e-s.
Meilleurs messages.
Le PS Suisse