Stop aux féminicides ! Toutes et tous à Zurich le 11 décembre !

Communiqué de presse des Femmes socialistes du 24 novembre 2021

En Suisse, toutes les deux semaines, une femme est tuée dans le cadre familial. Ce bilan effrayant met en lumière les facteurs de risque structurels encore présents en Suisse. C’est pourquoi les Femmes socialistes appellent à participer le 11 décembre 2021 à la manifestation nationale contre les féminicides organisée par l’Alliance suisse Ni-Una-Menos à Zurich (rendez-vous à 14h00 à l’Helvetiaplatz). La violence liée au genre est une problématique qui touche l’ensemble de la société et qui résulte d’un manque d’égalité, de rôles stéréotypés et de la masculinité toxique.

« Il faut maintenant un signe clair, car chaque agression contre une femme est une agression contre nous toutes », déclare Martine Docourt, co-présidente des Femmes socialistes suisses. « En outre, les féminicides ne sont que la pointe de l’iceberg. Les derniers chiffres de la Fédération Solidarité femmes de Suisse et du Liechtenstein montrent que près d’une femme sur deux et un homme sur quatre subissent des violences domestiques et que 430 000 femmes ont été violées dans notre pays. »

Les Femmes socialistes suisses soutiennent l’ensemble des revendications de l’Alliance suisse Ni-Una-Menos. « Nous, les Femmes socialistes suisses, avons présenté ou présenterons ces revendications au Parlement », explique Martine Docourt. « La reconnaissance du concept de féminicide, la reconnaissance de la violence liée au genre comme motif d’asile, l’allocation d’1 % du PIB en faveur de la lutte contre la violence liée au genre, les campagnes de prévention, la révision du droit pénal relatif aux infractions sexuelles ou le service de consultation 24 heures sur 24 pour les personnes victimes de violence sont autant d’éléments à mettre en place rapidement. »

Cependant, beaucoup de ces revendications risquent d’échouer à cause de la majorité de droite. « Cette majorité est co-responsable de la violence que subissent les femmes dans ce pays », déclare Tamara Funiciello, conseillère nationale (BE) et co-présidente des Femmes socialistes suisses. « Nous en avons assez des déclarations du bout des lèvres – il faut maintenant des mesures concrètes ! La protection des victimes et la prévention de la violence doivent enfin devenir une priorité politique, avec des moyens et des ressources suffisants. »

Les Femmes socialistes suisses luttent côte à côte avec le mouvement féministe pour une révision du droit pénal relatif aux infractions sexuelles selon le principe « seul un oui est un oui ». « Tout acte sexuel sans consentement doit être reconnu comme un viol dans la loi, et ce, indépendamment du genre de la personne concernée », explique Tamara Funiciello. « Cette revendication est largement approuvée, comme le montre clairement la forte participation de la société civile à la consultation sur la révision du droit pénal relatif aux infractions sexuelles : plus de 11 000 personnes ont répondu à notre appel et ont déposé une prise de position. C’est remarquable et les politiques doivent en prendre acte. »

Beitrag teilen:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine “Socialistes”. Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.