« Les richesses intellectuelles et culturelles de la Cinquième Suisse devraient enrichir la diversité de notre pays et promouvoir son cosmopolitisme », déclare Carlo Sommaruga, membre du Conseil des Suisses de l’étranger et conseiller national (GE). Ce dernier appelle à une représentation politique directe des Suisse-sse-s de l’étranger au Chambres fédérales. Un postulat de la Commission des institutions politiques allant dans ce sens a récemment été déposé.
Tim Guldimann a expliqué quelle expérience et quels savoir-faire les Suisse-sse-s résidant à l’étranger apportent, aujourd’hui déjà, à notre pays. L’ancien ambassadeur de Suisse à Berlin est candidat sur la liste du PS zurichois. En tant qu’expert reconnu en matière de politique européenne et diplomate aux nombreux contacts, Tim Guldimann pourrait sensiblement contribuer à décrisper la relation qu’entretiennent actuellement la Suisse et l’Union européenne.
« Celui qui vit à l’étranger perçoit toute l’importance d’une bonne entente entre la Suisse et l’UE », ajoute Audrey Ruchet-Bach. La co-présidente du PS international vit à Paris et est candidate au Conseil national dans le canton de Genève. Par expérience personnelle, elle sait que la libre circulation des personnes représente, pour de nombreux citoyen-ne-s suisses, un atout que la Suisse ne doit pas abandonner.
Thomas Gantenbein, candidat sur la liste internationale du PS schaffhousois, sait que la vie des Suisse-ess-es de l’étranger n’est pas facile tous les jours. Depuis que PostFinance lui a annoncé, récemment, que la banque allait résilier les contrats de carte de crédit des citoyen-ne-s suisses vivant à l’étranger, il sait à quel point il est difficile de conserver une relation bancaire avec les institutions du pays. « Nous ne sommes pas des citoyen-ne-s de seconde catégorie que les banques peuvent facilement et impunément arnaquer », dénonce Gantenbein. Le Parlement doit lutter contre ce genre de discriminations.