Des centaines de femmes se sont rassemblées dans diverses villes pour dénoncer ces actes. Géraldine Savary, vice-présidente du PS Suisse, Natascha Wey, co-présidente des Femmes* socialistes suisses, Tamara Funiciello, présidente de JS Suisse, et Christina Klausener, directrice générale de la campagne « 16 jours contre la violence à l’égard des femmes ». Leur message est commun : la violence à l’égard des femmes doit enfin cesser !
Le déclencheur de ces rassemblements dans différentes régions du pays est l’agression choquante de cinq jeunes femmes à Genève, sévèrement battues devant un club. Le fait que cette attaque ait apparemment été menée sous le regard impassible de plusieurs témoins est d’autant plus choquant.
« La violence contre les femmes est construite comme une pyramide. Cela commence par la plaisanterie sexiste et le harcèlement et se termine par le viol et les crimes d’honneur », explique Tamara Funiciello à Berne. « La violence contre les femmes n’a ni âge, ni couleur, ni classe. »
Géraldine Savary, à Lausanne, rappelle que « nous vivons dans un pays où, toutes les trois semaines, une femme meurt de violence physique. Nous vivons une véritable épidémie de violence à l’égard des femmes. Des mesures sont urgemment nécessaires ! »
Le PS, les Femmes* socialistes et la JS Suisse ont fait de la violence à l’égard des femmes un de leurs principaux thèmes dans le cadre de l’« Année féministe ». Pour enfin mettre un terme à la violence à l’égard des femmes, nous devons accroître la pression sur le monde politique et la société.