« Il est scandaleux qu’aujourd’hui encore, les femmes fassent l’objet d’une discrimination fondée sur le genre en matière de salaires », déclare Martine Docourt, co-présidente du PS Femmes* Suisse. « Les professions typiquement féminines, telles que la garde d’enfants, les soins infirmiers ou le commerce de détail, sont sous-payées. De plus, les femmes effectuent de nombreuses tâches non rémunérées. Cela a un impact direct sur les rentes de vieillesse – les femmes ont en moyenne des rentes inférieures de 40 pour cent. »
La modification de la loi sur l’égalité salariale, qui a été complètement édulcorée par la majorité de droite au Parlement, n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. « Le prix des crèches doit devenir abordable, la conciliation entre vies professionnelle et familiale doit être améliorée et les salaires dans les professions typiquement féminines doivent augmenter », déclare Mathias Reynard, conseiller national (VS). « Nous invitons la nouvelle ministre de la Justice à combattre la discrimination salariale aussi vigoureusement que sa prédécesseuse. »