Grâce au FAIF, le réseau ferroviaire sera désormais financé de manière solide au cours des prochaines décennies. La planification ainsi garantie permettra de poursuivre le développement de nos infrastructures, afin d’absorber le nombre toujours croissant de passagers.
Les prochains dossiers politiques en matière de transport se tourneront désormais vers la route, afin de trouver un modèle de financement équilibré et modéré. Tout comme pour le réseau ferroviaire, des moyens financiers doivent également être investis dans le réseau routier, en priorité là où un maximum de personnes en profite. Un second tube routier au Gotthard ne répond assurément pas à ce critère et sera combattu, si nécessaire, par voie référendaire.
Avec près de 70% des voix, les votant-e-s ont clairement repoussé l’attaque réactionnaire du régime des délais. Dans le même temps, la population a également répondu un NON très clair à l’affaiblissement du principe de solidarité dans l’assurance-maladie. Le retrait d’une seule prestation du catalogue LaMal n’était motivé que par des intérêts individualistes et idéologiques. Ce mode de faire contrevient au principe de base de toute assurance, selon lequel les risques financiers individuels sont assumés collectivement. A l’heure où le Parlement se penche sur des propositions identiques, apparemment à la mode, le PS les combattra avec force et conviction.