Le PS Suisse se félicite qu’une grande majorité de la Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-N) ait approuvé le mandat de négociation pour les futures relations entre la Suisse et l’UE. D’importantes propositions du PS dans les domaines de la protection des salaires, du transport ferroviaire des voyageur-euses et de l’électricité ont été intégrées dans la prise de position de la commission. Le PS Suisse attend maintenant de l’UE qu’elle lève ses blocages en matière de formation et de recherche et que la Suisse s’engage à assumer une plus grande responsabilité vis-à-vis des entreprises.
Lors de sa séance de deux jours, la Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-N) a discuté du mandat de négociation de la Suisse avec l’UE. Pour le PS, il est clair que les relations avec l’UE doivent être stabilisées et développées.
« C’est un bon signe qu’une majorité de la commission, convaincue des bienfaits d’une coopération avec l’Union européenne, se soit prononcée en faveur du mandat de négociation. La politique européenne doit améliorer la vie des gens des deux côtés des frontières. Le PS Suisse se réjouit que ses trois propositions dans les domaines de la protection des salaires, du transport ferroviaire des voyageur-euses et de l’électricité aient été reprises dans la prise de position de la CPE-N », déclare Samuel Bendahan, co-président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales (VD).
Parallèlement, le PS regrette vivement que la majorité bourgeoise ait refusé d’élargir le champ d’application des négociations, notamment dans le domaine de la responsabilité des entreprises. « Pour le PS, il est clair que la Suisse, lieu d’implantation important pour les multinationales, doit également participer à l’ensemble des règles de l’UE pour une économie équitable », poursuit Samuel Bendahan.
« La normalisation et l’approfondissement des relations avec l’UE sont dans l’intérêt de la population suisse. Le mandat de négociation doit maintenant être adapté et adopté par le Conseil fédéral conformément à l’avis de la Commission de politique extérieure », déclare la conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann Rielle (GE). « Nous attendons désormais que les blocages concernant la coopération en matière de recherche, de formation et d’innovation avec nos pays voisins soient rapidement surmontés. »