Le projet de loi sur les épidémies remplace la loi actuellement en vigueur, qui date des années 1970. Il correspond mieux à la réalité actuelle et n’a été que très peu contesté au Parlement. Sur demande des Cantons, la nouvelle mouture donne les compétences nécessaires à la Confédération pour intervenir efficacement et rapidement, dans des cas exceptionnels, afin de protéger la santé de la population. Afin d’être armé correctement pour faire face à des cas d’urgence, le OUI qui se dessine en faveur de la loi sur les épidémies ne peut qu’être réjouissant.
Le referendum contre l’extension des heures d’ouverture des shops de stations-service laisse entrevoir que la technique du salami empêche la population de prendre conscience de l’ensemble des enjeux liés à cette votation. Cet objet est un des derniers remparts face à une libéralisation des heures d’ouverture des magasins et au passage à la journée de travail de 24 heures. En effet, divers projets en ce sens ont déjà été acceptés par le Parlement et la seule possibilité de faire barrage à cette dérégulation du marché du travail est un rejet de la modification soumise au vote le 22 septembre prochain.
Enfin, le PS constate que la population se dirige vers un rejet de l’initiative pour l’abrogation du service militaire obligatoire. Si cette tendance devait se confirmer, l’armée suisse continuerait à se concevoir comme au début du XXe siècle, refusant toute modernisation de son organisation et de son fonctionnement.