« Celui qui est né en Suisse, dont les parents sont également nés en Suisse, et dont les grands-parents ont vécu 20 ans en Suisse, font partie intégrante de notre pays », explique Ada Marra, conseillère nationale (VD). Les obstacles ainsi posés sur le chemin de la naturalisation d’habitant-e-s de troisième génération sont aussi erronés qu’anachroniques. Comme l’exprime encore Ada Marra, « cette décision de non-entrée en matière est une gifle pour toutes les personnes nées en Suisse, qui y vivent, y travaillent et qui s’y forment. Ces mêmes personnes qui, en signe de leur intégration, souhaitent obtenir un passeport suisse ».
L’initiative parlementaire 08.432 « la Suisse doit reconnaître ses enfants », de la conseillère nationale vaudoise avait pourtant dégagé une claire majorité au Conseil national, lors de la session de printemps. Tous les Groupes parlementaires avaient soutenu largement cette initiative, à l’exception de l’UDC. L’énigme est par contre totale sur les raisons qui ont poussé certain-e-s représentant-e-s du centre au sein de la CIP-E à retourner ainsi leur veste. Le PS fera tout son possible pour que le plénum du Conseil des Etats corrige le tir et entre en matière sur ce projet raisonnable et progressiste.