Afin d’éviter un effondrement climatique, la Suisse et la communauté internationale se sont engagées en 2015, dans l’accord de Paris, à réduire les émissions de gaz à effet de serre à zéro net d’ici 2050. La terre ne doit pas se réchauffer de plus de 1,5 à 2 degrés maximum (par rapport à 1850). Cet objectif climatique est un défi majeur.
Cinq bonnes raisons d’accepter la loi sur le CO2
En finir avec le pétrole, le charbon et le gaz !
Nous devons veiller à ce que notre approvisionnement énergétique soit exempt de CO2 le plus rapidement possible – c’est-à-dire sans pétrole, ni charbon, ni gaz. À ce sujet, la nouvelle loi conduit effectivement à une interdiction des nouveaux systèmes de chauffage au mazout. Grâce à l'augmentation de la taxe CO2 sur les combustions fossiles, les ressources financières du fonds pour le climat sont disponibles pour réduire d’émissions de CO2 des bâtiments.
Un tournant énergétique juste et équitable !
Au moins deux tiers de la taxe sur le CO2 applicable au mazout et à l’essence et au moins la moitié de la taxe sur les billets d'avion seront reversés à la population. Toute personne qui ne conduit pas une voiture de manière démesurée, utilise les transports publics, vit dans un appartement de taille moyenne et ne prend l'avion pour partir en vacances qu'une fois par an en bénéficiera tout compte fait.
Créer des places de travail attractives en Suisse !
La transition énergétique crée une croissance économique durable et des emplois d’avenir attrayants et en Suisse. La nouvelle loi sur le CO2 crée un fonds pour le climat pour financer des investissements respectueux de l’environnement. Au lieu d'acheter du pétrole, nous investissons dans les nouvelles technologies et dans la rénovation des bâtiments.
Agir équitablement pour les générations futures !
Pendant des décennies, nous avons bâti notre progrès et notre prospérité sur des combustibles fossiles bon marché. Nous ne pouvons mettre sur le dos de nos enfants ni les dégâts environnementaux causés par cette situation, ni l’intégralité des coûts de la transition énergétique. Ce serait fondamentalement injuste.
Agir équitablement pour les pays du Sud global !
Depuis longtemps, les Suissesses et les Suisses émettent beaucoup plus de gaz à effet de serre (14 t CO2 /an) que les populations les plus pauvres de la planète (1 t CO2 /an). Il ne faut pas que les pays pauvres voient leur marge de manœuvre réduite en matière de développement simplement parce que les pays riches n'ont pas réussi à réduire leurs émissions de CO2 en temps voulu.