L’égalité, enfin !
Nous prenons parti pour l’égalité de manière concrète. L’égalité, c’est le droit de tout le monde à être traité de la même manière.
La raison de notre engagement
Grâce au mouvement féministe, les moeurs progressent au sein de notre société. Toutefois, ces progrès sont loin d’être suffisants et ces changements extrêmement lents remettent les inégalités au premier plan dans de nombreux cas. En atteste la situation financière actuelle des femmes : elle est encore nettement inférieure à celle des hommes.
Tandis que les parents s’échinent à concilier vie familiale et vie professionnelle, les jeunes femmes et les personnes queer subissent encore le sexisme, entre autres formes de violences. Notre société n’a de loin pas atteint les objectifs que nous attendons d’elle. L’égalité est l’affaire de toutes et tous, et la raison première de notre engagement.
Notre initiative pour les crèches
Pour de nombreuses familles, trouver une place de crèche de qualité et à un coût abordable est une mission compliquée, voire impossible. Afin d’y remédier, ce sont majoritairement les femmes qui abandonnent (temporairement ou définitivement) leur activité professionnelle pour s’occuper des enfants. L’initiative pour les crèches veut changer la donne. Elle garantit un nombre suffisant de places en crèches et des tarifs accessibles, pour un meilleur équilibre entre vie familiale et vie professionnelle.
Parallèlement, l’initiative pour les crèches veille aussi à de bonnes conditions de travail et à des salaires équitables pour le personnel des structures d’accueil. Nous voulons que le travail en crèche, effectué principalement par des femmes, surtout celui des femmes, surreprésentées – soit pris au sérieux et rémunéré à
sa juste valeur. Car sans les crèches et leur personnel, l’économie s’effondrerait.
Bons salaires et rentes décentes pour toutes et tous
La pandémie de COVID-19 nous l’a rappelé : la contribution des personnels soignant, éducatif et de vente de détail est essentielle pour le bon fonctionnement de notre société. Ces employé-es doivent être reconnu-es – et surtout rémunéré-es – en conséquence. Quant aux métiers majoritairement féminins, ils doivent aussi être revalorisés. Nous voulons une société où le salaire et les rentes ne dépendent pas du genre. Une protection efficace s’impose aussi contre la précarité chez les personnes âgées, qui touche d’autant plus sévèrement les femmes car leurs rentes sont inférieures à celles des hommes à hauteur d’un tiers. Nous voulons assurer une retraite digne à l’ensemble de nos ainé-es. Concrètement, cette protection doit se traduire par des salaires honnêtes ainsi qu’un partage équitable des charges familiales. Nous exigeons donc une AVS lucide qui prend en compte le travail familial et le travail à temps partiel, non pas un système qui piège les femmes dans la pauvreté.
Plus de temps pour les parents
Parce qu’elles et ils sont au travail, les parents de Suisse sont séparé-es de leurs enfants jusqu’à 70 heures par semaine. Ces taux ne sont ni raisonnables, ni judicieux. Pour y remédier, des crèches généralisées et abordables, une réduction du temps de travail et l’introduction d’un congé parental sont des impératifs.
Mettre fin aux violences
Le PS Suisse lutte pour une société débarrassée du sexisme ordinaire et des discriminations envers les personnes queer. Personne ne devrait avoir peur ou se sentir en danger sur son lieu de travail, sur le chemin de la maison ou à l’intérieur de celle-ci. Afin d’y remédier, davantage de prévention ainsi qu’un meilleur soutien aux personnes concernées sont nécessaires. Quant aux violences sexuelles, elles n’ont pas leur place nulle part ! Une reconnaissance concrète de celles-ci doit être introduite, enfin, dans notre droit pénal. Nous demandons une révision de la loi, en accord avec la véritable définition du consentement : « seul un oui est un oui ».
Le respect plutôt que la haine
Finalement, nous nous engageons pour une société qui respecte toutes les diversités, de façon égale. Oui, le « mariage pour toutes et tous » est une avancée historique pour notre société. Toutefois, tant que les familles et les personnes queer ne seront pas entièrement protégées, tant que l’homophobie et la transphobie seront à l’ordre du jour, nous continuerons de mener le combat. Que cela soit au travail, lors des sorties ou dans la vieillesse, les inégalités touchent l’ensemble de notre quotidien. C’est pourquoi nous devons assumer, ensemble, la responsabilité d’un avenir dans lequel l’égalité deviendra enfin une réalité.
Nous prenons parti pour une Suisse solidaire.
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