Impôts et finances
Le PS s’engage pour une société juste et progressiste avec une égalité des chances pour toutes et tous. Pour cela, il faut un État capable d’agir et disposant des ressources nécessaires à l’accomplissement de ses tâches.
Impôts et finances
Le PS s'engage pour une société juste et progressiste avec une égalité des chances pour toutes et tous. Pour cela, il faut un État capable d'agir et disposant des ressources nécessaires à l’accomplissement de ses tâches. L'État doit garantir aux citoyennes et citoyens la sécurité sociale, l’accès à une formation de qualité, de bonnes infrastructures dans le domaine du service public ainsi que des équipements publics, ou encore permettre une offre culturelle variée. Ces dépenses publiques sont financées par les recettes fiscales.
Le PS exige donc une plus grande équité fiscale. Concrètement, cela signifie une charge fiscale équitable pour toutes et tous selon le principe de la capacité économique. La justice fiscale signifie : pas de privilèges pour des intérêts particuliers, les grandes entreprises, les investisseurs et les spéculateurs. Le PS veut un système fiscal équitable qui lutte contre l'écart croissant entre les riches et les pauvres. L'imposition doit être renforcée là où la fortune s'accumule sans que des prestations de travail soient fournies — c'est-à-dire en cas d'héritage, de gains en capital, d'intérêts et de gains immobiliers ainsi que de transactions financières. Les lacunes fiscales telles que l'imposition forfaitaire doivent être supprimées, les nouveaux privilèges fiscaux doivent être combattus et les déductions fiscales doivent être minimisées de manière générale. Les différences cantonales en matière de charge fiscale sont désormais si élevées que la solidarité intercantonale et donc la cohésion nationale sont menacées : la concurrence fiscale ne connaît que des perdantes et des perdants.
Nos revendications
- Lutter contre les nouveaux privilèges fiscaux tels que la taxe au tonnage pour les entreprises de navigation et de matières premières.
- Créer une taxe sur les transactions financières coordonnée au niveau international. Elle doit contribuer à financer les investissements dans les domaines de la recherche et de la formation ainsi que pour la transition énergétique. Elle constitue en outre un instrument pour endiguer les opérations spéculatives improductives.
- Introduire un impôt progressif sur les gains en capital pour corriger le déficit d'imposition des plus-values boursières, des titres et des valeurs réelles. Les revenus du capital doivent être plus fortement imposés que les revenus du travail.
- Harmoniser les taux d'imposition des entreprises dans toute la Suisse. Poursuivre le développement de l'impôt minimum de l'OCDE pour les grands groupes. Garantir une répartition équitable des recettes supplémentaires.
- La coopération suisse au développement doit contribuer à la mise en place de systèmes fiscaux performants et transparents dans ses États partenaires, qui luttent efficacement contre l'évasion fiscale. Il est particulièrement urgent de mettre en place des stratégies efficaces contre l'évasion fiscale dans le commerce des matières premières.
- La Suisse doit prendre des mesures précoces aux niveaux national et international afin d'éviter que les crypto-monnaies ne soient utilisées pour l'évasion fiscale, le blanchiment d'argent et d'autres flux financiers illicites.
- Les conséquences de la numérisation sur les recettes fiscales doivent être étudiées de manière prospective et différents concepts de solution doivent être élaborés.