Pauvreté, exclusion et mépris
Pour certaines personnes, un ticket d’entrée pour la piscine est un luxe. Nous prenons parti pour la fin de la pauvreté, de l’exclusion et du mépris.
La raison de notre engagement
En Suisse, 1,3 million de personnes sont contraintes de surveiller leurs dépenses, au centime près. Bien souvent, on les tient pour « responsables » de leur propre situation et trop « fainéantes » pour en sortir. Malheureusement, personne n’est à l’abri d’une perte d’emploi, d’un accident, d’une crise économique, d’un divorce ou de tout autre situation de détresse. La pauvreté peut toucher n’importe qui. C’est précisément la raison pour laquelle nous devons la combattre ensemble plutôt que la condamner. Voulons-nous d’une société où certains parents doivent refuser à leur enfant un ticket d’entrée à la piscine, faute de moyens ? Les personnes sans passeport suisse devraient-elles risquer l’expulsion pour avoir touché l’aide sociale ? Le PS Suisse s’engage pour la fin de la pauvreté, dans une société où l’humanité prévaut sur l’indifférence. Nous voulons veiller à ce qu’aucune personne ne soit laissée de côté.
Comment atteindre notre objectif
Nous ne voulons pas d’une politique qui lutte contre les pauvres : c’est la pauvreté que nous combattons. Nous nous engageons pour une société où tout le monde jouit des mêmes droits.
Salaires et précarité : une invraisemblance à éradiquer
Bien qu’elles travaillent, de trop nombreuses personnes restent pauvres. Au sein d’une société aussi prospère que la nôtre, cette dichotomie absurde n’a plus lieu d’être : nous exigeons des salaires minimums. Au-delà de notre lutte contre les emplois précaires, nous nous engageons avec les syndicats pour des conventions collectives de travail fortes. Il faut aussi une protection contre le licenciement des employé-es âgé-es. L’aide sociale doit, elle, revenir à sa raison première : aider les gens plutôt que de les tourmenter.
Le travail ne doit pas menacer la santé
La pression et le stress au travail ne font qu’augmenter : les problèmes psychiques qui en résultent sont un fléau de notre époque. Les personnes concernées doivent être mieux soutenues et protégées. Nous voulons une assurance-invalidité qui accompagne et soulage efficacement celles et ceux qui en ont besoin.
Nous veillons à ce que personne ne reste seul
En Suisse, environ 133 000 enfants sont touché-es par la pauvreté. Celles et ceux
qui démarrent la vie avec ce fardeau sont plus susceptibles de le porter jusqu’à l’âge adulte. C’est pourquoi nous voulons des allocations familiales qui les protègent, ainsi que les familles monoparentales, de la pauvreté.
Dans notre société, celles et ceux qui n’ont pas ou peu d’argent son marginalisé-es. C’est le cas des migrant-es et des sans-papiers, particulièrement touché-es par ce phénomène. Pour ces personnes, la pauvreté représente un double risque puisqu’elles risquent l’expulsion en cas de recours à l’aide sociale, peu importe depuis quand ces personnes vivent et travaillent en Suisse. Nous demandons donc une révision de la loi concernant le droit de séjour.