182 000 Suisse-sse-s de l’Étranger étaient inscrits sur le registre électoral de leur commune au 19 mai 2019, une augmentation de 10 000 personnes par rapport à l’année dernière ! Plus que jamais, ces personnes doivent être représentées aux Chambres fédérales. « Le PS, principal parti prenant en compte cette mobilité transfrontalière, est fier d’offrir à 30 Suisse-sse-s de l’Étranger la possibilité de se porter candidat-e-s au Conseil national en octobre prochain » déclare Martin Naef, conseiller national (ZH) et co-vice-président du PS International.
Actuellement, la vie des Suisse-sse-s de l’Étranger est emplie d’embûches. Christine Löhrer, candidate sur la liste internationale du PS bernois ajoute que, « dans de nombreux domaines, des actions politiques sont nécessaires, mais pour l’instant rien n’a été fait. » Les Suisse-sse-s de l’Étranger connaissent des difficultés notamment dans l’obtention d’un compte bancaire, souffrent des lacunes du domaine de la prévoyance vieillesse, et du déficit démocratique lié à l’absence de vote électronique. Le Parlement doit lutter contre ce genre de discriminations.
« Face au réchauffement climatique, à l’augmentation de la pauvreté, des risques sanitaires et aux nombreuses menaces contre la paix, notre Suisse internationale doit faire preuve de solidarité avec le monde en assumant un rôle de pionnier », ajoute Pascal Lottaz, candidat sur la liste internationale du PS Fribourg, résidant au Japon.
« Il est décevant qu’aucun vote électronique ne soit plus disponible dans aucun canton, en particulier à l’approche des élections fédérales de cet automne. Pour nous qui vivons à l’étranger, le vote électronique est indispensable pour l’exercice de nos droits démocratiques », regrette Christian Cornuz, candidat sur la liste internationale du PS Genève. C’est pourquoi il soumettra au nom du PS International, le 16 août prochain au Conseil des Suisses de l’étranger, une résolution dans laquelle il invite le Conseil fédéral et les cantons à poursuivre leur engagement en faveur du eVoting.