« L’économie fonctionne bien quand les gens vont bien. Seule une économie qui permet à tout le monde de partager les bénéfices est une bonne économie. L’émergence de ce concept est la preuve que la lutte contre le réchauffement climatique, en particulier, est une grande priorité pour les membres du PS », a expliqué Beat Jans, conseiller national (BS). Les mégatendances de la numérisation et de la mondialisation ainsi que la croissance économique respectueuse du climat ouvrent de nouvelles perspectives, mais présentent également des risques pour la démocratie, la sécurité et la justice sociale. Ces défis nous orientent pour trouver des réponses à des questions concrètes.
« Nous devons permettre aux gens de suivre le rythme du changement numérique et les aider à le façonner », a déclaré Roger Nordmann, conseiller national (VD). « La mondialisation peut contribuer à accroître la prospérité de tous les peuples. Mais le libre-échange doit être compatible avec les droits humains, les exigences sociales et environnementales et la démocratie ».
La numérisation entraîne d’énormes changements dans l’économie : « Le plus grand nombre de personnes possible devrait être impliqué dans ce changement structurel fondamental et pouvoir contribuer à le façonner. C’est pourquoi les investissements dans la formation et la formation continue ainsi que la protection contre le dumping salarial sont essentiels », a encore expliqué Prisca Birrer-Heimo, conseillère nationale (LU). « Nous sommes déterminé-e-s à poursuivre la transformation des systèmes énergétiques et la construction d’une infrastructure numérique. En outre, nous comptons sur un service public de haute qualité »
La codécision et la participation ont également façonné le développement du nouveau concept économique du PS dès le début. Des membres de la base et des experts y ont participé. Après deux séries de consultations avec les sections et les délégués au Congrès du Parti, le Congrès du SP discutera du contenu final du concept les 1er et 2 décembre à Brugg/Windisch.